REGARDER AU-DELÀ DU FINANCIER

Pour allier création de valeur et enjeux de durabilité, il est crucial de regarder au-delà des indicateurs financiers traditionnels.

 

Les investisseurs et les banques accordent de plus en plus d’importance aux indicateurs non financiers, tels que les performances Environnementales, Sociales et de Gouvernance (ESG). Ces critères sont devenus essentiels pour évaluer la résilience et la durabilité à long terme des entreprises.

Par exemple, les fonds d’investissement responsables et les banques vertes privilégient les entreprises qui démontrent un engagement fort envers la durabilité.

Selon une étude PwC, 70 % des fonds d’investissement voient la création de valeur comme une des principales motivations de leur démarche RSE.

 

 

OSER REPENSER SON MODELE D’AFFAIRES

L’analyse de la double matérialité, qui prend en compte à la fois les impacts financiers des enjeux ESG sur l’entreprise et les impacts de l’entreprise sur la société et l’environnement, incite les entreprises à repenser leur modèle d’affaires.

Cette approche conduit à une réflexion approfondie sur l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’approvisionnement en matières premières à la distribution des produits finis. Par exemple, une entreprise de textile pourrait revoir ses pratiques d’approvisionnement et de fabrication pour s’assurer que ses produits ne génèrent plus de microplastiques, tout en améliorant les conditions de travail dans ses usines. De même, une entreprise technologique pourrait investir dans des technologies propres et des processus de production éco-efficaces pour optimiser sa production et réduire ses coûts et son empreinte carbone.

La RSE et l’optimisation de ses activités : N’est-ce pas finalement la même chose ?

En repensant leur modèle d’affaires, les entreprises peuvent non seulement répondre aux attentes croissantes des parties prenantes en matière de durabilité, mais aussi découvrir de nouvelles opportunités de marché et renforcer leur avantage concurrentiel.

 

 

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