Dépôts de brevets ralentis par Covid

Fil d’actualités économiques | 7 juin 2023

La pandémie a généré un petit décrochage dans le dépôt de brevets en France, selon le palmarès 2022 de l’Inpi (portant sur les dépôts entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2021), dévoilé en avant-première par Les Echos. Un ralentissement est ainsi observé à partir de fin 2020, dans le sillage d’une activité moindre dans les laboratoires de R&D. Les deux premiers déposants hexagonaux passent ainsi sous la barre des 1.000 dépôts annuels: Safran à 931 contre 1.037 en 2021 et Stellantis à 924 contre 1.035 un an plus tôt. Ils sont suivis du CEA (672 contre 630, de quoi renouer avec la 3e place perdue depuis 2015), de Valeo (543), de L’Oréal (475), du CNRS (354) et de Renault (344).